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Depuis le 7 octobre 2023 certaines institutions d’enseignement supérieur et de recherche de notre pays ont voté des motions pour rompre tout lien avec leurs homologues israéliennes. Tout récemment, la décision de certains chercheurs de boycotter le colloque « Les histoires juives de Paris (Moyen Âge et Époque moderne) » qui devait se tenir les 15 et 16 septembre 2025 au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, ainsi qu’à la Bibliothèque de l’Arsenal, au motif de partenariats académiques avec l’Université hébraïque de Jérusalem et avec des chercheurs israéliens reconnus, constitue une atteinte grave à la tradition universitaire, à la liberté académique et à la coopération scientifique internationale.

C’est une démarche incohérente parce qu’elle nie les guerres menées par les islamistes en Israël et ailleurs. Et parce qu’elle oublie les principes de l’Université rappelés dans le Code de l’éducation (l’article L. 123 – 7 ) :« Le service public de l’enseignement supérieur contribue, au sein de la communauté scientifique et culturelle internationale, au débat des idées, au progrès de la recherche et à la rencontre des cultures».

Le Conseil d’administration de la Société d’histoire des juifs de Tunisie, qui a réuni à différentes reprises dans des manifestations strictement scientifiques des chercheurs tunisiens et israéliens avec leurs collègues français, souhaite exprimer tout son soutien et sa solidarité aux responsables du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, à sa présidente Dominique Schnapper, à son directeur Paul Salmona ainsi qu’aux organisateurs du colloque, et tient à saluer la grande qualité de leur programmation.

Contact : shistoirejt@gmail.com